
Didier Migaud, ministre de la Justice, partage sa vie depuis plus de trois décennies avec Patricia Brigand. Leur histoire commune, débutée officiellement le 30 septembre 1989, illustre un parcours familial et professionnel riche.
La Rencontre avec Patricia Brigand
Le 30 septembre 1989 marque une date importante dans la vie de Didier Migaud avec son mariage avec Patricia Brigand, un événement qui a façonné leur avenir commun.
Une Carrière dans l’Enseignement
Patricia Brigand a choisi de consacrer sa vie professionnelle à l’éducation. Professeure d’histoire passionnée, elle poursuit sa vocation d’enseignante parallèlement à la carrière politique de son époux.
La Vie Familiale à Seyssins
Le couple a choisi de s’installer à Seyssins, créant un foyer stable où ils ont élevé leurs trois filles. Cette décision reflète leur attachement à la région et leur désir d’une vie familiale équilibrée.
Le Rôle de Mère
En plus de sa carrière d’enseignante, Patricia est mère de trois filles, conjuguant avec succès vie professionnelle et familiale.
L’Équilibre Vie Publique-Vie Privée
Malgré les fonctions importantes de son époux, Patricia Brigand a su maintenir une discrétion naturelle, tout en soutenant la carrière politique de Didier Migaud.
Un Soutien dans la Carrière Politique
L’ascension politique de Didier Migaud, de député à ministre de la Justice, s’est construite avec le soutien constant de son épouse, tout en préservant leur vie familiale.
L’Engagement dans l’Éducation
Son rôle d’enseignante témoigne de son engagement pour la transmission du savoir, une valeur qu’elle partage avec son mari dans leurs domaines respectifs.
La Vie à Deux en Isère
Leur installation en Isère reflète un choix de vie commun, alliant leurs carrières respectives et leur attachement à la région.
Saint-Symphorien était une commune indépendante de Tours (Indre-et-Loire) lorsque Didier Migaud, homme politique et haut fonctionnaire français, est né le 6 juin 1952. De 2007 à 2010, il a été président de la commission des finances de l’Assemblée nationale. De 2010 à 2020, il a été premier président de la Cour des comptes.
À partir de 2020, il présidera la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. Au sein du ministère de Michel Barnier, il succède à Éric Dupond-Moretti comme garde des sceaux et ministre de la Justice le 21 septembre 2024.
Priorités entre la famille et les universitaires
Saint-Symphorien était une commune autrefois indépendante de Tours (Indre-et-Loire), et Didier Jacques Migaud est né le 6 juin 1952, de Denyse Julliot et de Jacques Migaud, notaire. Diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Lyon après avoir terminé ses études primaires à Château-Chinon et ses études secondaires à Nevers, Didier Migaud suit des études de droit à la Faculté de droit de Lyon où il obtient un doctorat en droit ainsi que des DES de droit public et de science politique.
Patricia Brigand, institutrice, est son épouse depuis le 30 septembre 1989. De cette union naissent trois enfants.
L’adjoint au maire
En 1988, Didier Migaud est élu député de la 4e circonscription de l’Isère, située au sud de Grenoble et de l’Oisans. Il est réélu à chaque fois jusqu’à son départ en 2010. En 1995, il est élu maire de Seyssins, ce qui lui donne l’opportunité de devenir président de la communauté d’agglomération Grenoble-Alpes Métropole. Il occupe cette fonction pendant plus de 15 ans.
En 2006, alors qu’il est président, la ville suit l’exemple de Seyssins et souscrit à des emprunts structurés liés à la parité euro/franc suisse, ce qui finit par nuire aux collectivités locales concernées. Il devient une référence en matière fiscale au Parlement lors de son mandat de rapporteur général de la commission des finances de l’Assemblée nationale, de 1997 à 2002.
Il est co-auteur avec le sénateur Alain Lambert de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF). Cette nouvelle « constitution » budgétaire est votée en 2001 avec l’objectif affiché de renforcer les pouvoirs budgétaires du Parlement et de rendre l’action de l’État plus efficace en passant d’une logique de méthodes à une logique d’objectifs et de résultats.
Il est « conseiller budgétaire » de la campagne présidentielle de Ségolène Royal en 2007, après s’être vu confier une mission de fiscalité par Ségolène Royal, à laquelle participent également Dominique Strauss-Kahn et François Marc. Il est ensuite réélu député ; il est lié au groupe SRC et proche de Laurent Fabius ; Marie-Noëlle Battistel lui succède.
Il est devenu membre du secrétariat national du Parti socialiste en novembre 2008 lors du congrès du parti à Reims, où il a conseillé la première secrétaire Martine Aubry sur les questions budgétaires. Après son mandat de questeur de l’Assemblée nationale à partir de la 12e session (2002-2007), il a été élu à l’unanimité à la tête de la commission des finances de l’Assemblée nationale le 28 juin 2007.
En réalité, cette responsabilité a été transmise à l’opposition par le président Nicolas Sarkozy, comme il l’avait promis. Il dit vouloir travailler « dans un esprit constructif et républicain » juste après son élection. Mais il se dit « préoccupé par le paquet budgétaire » voté par le gouvernement le 1er août 2007, avec le soutien de la majorité UMP. Il est un farouche opposant aux “échappatoires fiscales” et a su mobiliser avec succès ses collègues socialistes contre le projet de loi et ce dossier.
Une Famille Unie
La stabilité de leur couple, marié depuis plus de 30 ans, démontre une union solide qui a traversé les différentes étapes de leurs carrières respectives.
L’Héritage Familial
Leur parcours commun illustre une réussite tant sur le plan personnel que professionnel, transmettant des valeurs fortes à leurs trois filles.